Obituary of Stephane A. Crapanzano

Stephane, nos discussions sur Alstom, l'education, l'AI, ou encore les modeles de volatilite stochastique (!) me manqueront. Cela a ete pour moi un privilege de te connaitre, tu representais la creme de ce que la France peut former, sur les plans intellectuels et personnels. Repose en paix, et trouve reconfort dans le fait qu'en de telles circonstances, je sais qu'une firme comme GS offrira le soutien necessaire a ta famille.

I remember the first time I met you Stephane. We had a passionate conversation about all the things we dreamed of achieving at Goldman. With you it felt so real, so simple that for the first time I actually believed we could do these great things together. Years later, we achieved all these things we dreamed of and more, your legacy will live long here. Our success, we owe it to you. You are a role model for our people. I’m used to saying that you are a person who make traders smarter and the people in your team stronger. Explaining very complicated concepts in a simple way is the proper of the genius of this world. You are definitely one of them. Stephane, i will miss your genius, but more importantly your humility, your aura. I miss my friend, my partner. To Leo, your dad used to tell me how much you love tennis. You can count on me to guide you on this journey if you want to! The journey of your life is long and already challenging, but god sends us the challenges that he knows we can overcome. You are a strong boy, you are blessed to have Stephane as your dad, he will always be and I know you will honour his memory for the many years to come.

Stephane Nos discussions mathematiques me manqueront. J'espère que de la ou tu es on te raconte les astuces pour prouver la conjecture de Riemann.

My dear Stef, I remember when I first met you when I was in second year and you a freshman at the school, during a "week-end d'intégration", when another freshman also named Stéphane came to me, accompanied by you, for a very strange though extremely funny request. Our paths crossed here and there from time to time during a couple of years until you decided to leave the route of pure mathematics when I was about to follow it for three more years. Few years laters you explained to me what was done and doable in quantitative finance and I decided to move to the field and you passed on all you knew. I almost cannot remember all our professional discussions but I do and will remember our weekly and often daily conversations about life, France, your son, and so many others silly or profound things, depending on our moods and the events happening. You have always had a vision of what you wanted to do, you have always been optimistic. You have been a fighter until the very end. Your wife and son are like you and I do not doubt for a second that they will in time remember the current challenging moments only through the joy of the memory of having had and loved you, while still loving you. So you can rest in peace. Je t'aime mon pote.

Stéphane, mon ami, notre lien forgé il y a douze ans à New York restera à jamais spécial. Notre temps passé ensemble à la Société Générale a été le début d'une amitié riche en aventures, découvertes, ponctuées de croissance personnelle et professionnelle. Après nos départs respectifs de la Big Apple, nous nous retrouvions régulièrement par lignes interposées. Nos longues conversations étaient un mélange parfait d'humour, de sérieux et de partage. Nous passions des heures à rire de nos blagues, bien souvent mauvaises mais toujours a propos (et bien reçues d’un public facile: nous), un rappel de la légèreté et de la joie que tu apportais dans ma vie. Au fil des années, j'ai été témoin de ton évolution en tant mari et père, dévoué à enseigner à Léo les subtilités de la langue française et les mathématiques, avec l'espoir de faire de lui le parfait petit Français. Ton amour pour ta famille était évident et admiré. Je garderai tes conseils et ton expérience en la matière pour m’aider dans ma future paternité. "Friendship knows no distance." Cela résume parfaitement notre amitié au court des années. Malgré les kilomètres, nous avons maintenu ce lien unique, partageant des rires et des moments de vie. Ton départ est douloureux, mais comme je te l’ai dit il y a seulement quelques jours, je garde l'espoir que ce n'est qu'un au revoir. Je suis convaincu que, où que tu sois, tu continueras de veiller sur nous, partageant notre joie et nos rires. Les meilleurs d’entre nous partent trop tôt… Tu es bien entendu parti trop tôt. Mais je me réconforte dans l’idée que tu es en paix maintenant, à veiller sur nous. Tu resteras a jamais présent dans mon cœur et nos souvenirs. Merci pour tous ces moments joyeux, ces rires partagés, et pour cette amitié qui a traversé la distance et le temps. Tu vas nous manquer à tous profondément, mais ton esprit et ton amour continueront de nous guider et de nous inspirer.

Mon cher Stéphane, It's the third year at the ENS Cachan that definitely sealed our friendship, when we decided to compete for the French Agrégation de Mathématiques and, at the same time, to complete a Masters degree - Analysis for me, Algebraic Geometry (no less!) for you. The amount of work was enormous and we spent most of our days working tirelessly in the library. But we did it together, sharing hindsights and jokes and countless laughs and knowing we could count on each other made all the difference. I am forever grateful.

Je me souviens de Stéphane alors qu'il était élève de l'ENS de Rennes. La photo rend compte de mon souvenir : un regard vif et un visage souriant ! Toutes mes pensées vont à sa famille et ses amis proches.

La disparition de Stéphane m’a profondément attristé. Il était de ces personnes avec qui on se sent bien dès le début et que vous avez envie de suivre pour son énergie, sa gentillesse, sa combativité et la stimulation qu’il procurait. Son départ plus que prématuré parait d’autant plus injuste, mais je crois qu’il aurait voulu qu’on soit comme lui, positif et combatif. En tout cas, je me rappellerai toujours de lui lorsque je devrai faire preuve de ces qualités. J’adresse à sa famille toutes mes condoléances et ma sympathie. Son jeune fils Léo pourra trouver peut-être plus tard du réconfort dans les très nombreux témoignages des personnes qui appréciaient voire admiraient son père.

I was a professor of Stéphane at ENS Rennes when he studied there. I have a great memory of him, he was a wondeful student. My thoughts are with you during this painful time.

Stéphane était l’un de mes élèves à l’École Normale Supérieure de Rennes. Je me souviens très bien de lui : brillant, agréable, communicatif et souriant. J’adresse toutes mes condoléances à sa famille.

J'ai rencontré Stéphane lors de mon premier travail en tant qu'assistant trader à la Société Générale en 2008. Humainement il était à la fois brillant, sympa et accessible. Professionnellement, très compétant et pédagogue j'ai appris et progressé à son contact. Mes sincères condoléances à toute sa famille

Mon cher Stéphane, tes parents et moi sommes amis depuis si longtemps que j'ai l'impression que nous sommes de la même famille. Je t'ai connu tout jeune et ton départ me touche évidemment beaucoup. Je garde le souvenir d'un homme à la fois extrêmement brillant et d'une grande simplicite. J'ai en memoire ton sens de l'humour et tes yeux rieurs, ta grande gentillesse, ta finesse d'esprit et ta sensibilité, ton goût pour la discussion et ta grande culture. Leo pourra être fier d'avoir un papa comme toi, comme il peut être fier de ses grand-parents qui ont largement contribué à ce que tu sois l'homme que nous célébrons aujourd'hui. Toutes mes condoléances et mes amicales pensées leur sont adressées. Repose en paix Stéphane, ta famille et tes amis te gardent dans leurs pensées et leur prières. Veille bien sur eux d'où tu es. Gérard (et Isabelle qui se joint à moi)

Nous garderons de toi Stéphane le souvenir d’un jeune homme incroyablement brillant, gentil et aimant . Pour l’amour de ton fils Léo , de ton épouse , de tes parents , de ta sœur et de tous tes amis , tu as fait preuve d’un remarquable courage devant la maladie . Nous avons eu le bonheur de te revoir cet été en Camargue , encore une fois , ta volonté a été plus forte que la douleur. Merci de nous avoir fait ce cadeau. Nous ne t’oublierons pas .

Mon cher Stéphane, tu n'es plus avec nous, et c'est difficile à accepter. De ces années passées ensemble, il me reste des souvenirs et quelques photos - je m'en veux de ne pas en avoir pris plus et de ne pas avoir enregistré le son de ta voix. Tu avais rejoint notre équipe de quants à la Société Générale en 2006 - ou peut-être début 2007. Elle était très reconnue dans la communauté de la finance des dérivés et tu y avais trouvé ta place. Tes qualités que tous soulignent: la bonne foi, l'humilité, la bonne camaraderie, la ténacité, le fait qu'on savait pouvoir compter sur toi, t'ont fait apprécier de ceux que tu as cotoyés: nous autres, les traders, les structureurs, les collègues d'autres banques que nous rencontrions lors des conférences annuelles auxquelles nous participions. En 2010 - je pense - tu découvrais à l'occasion d'une visite annuelle de la médecine du travail que tes reins ne fonctionnaient plus et qu'il te faudrait une greffe. Je me rappelle m'être trouvé dans ta chambre d'hôpital, à Paris, après la greffe, avec Florent Bersani et Nizar Haj Taieb. Nous étions contents que ton père ait pu te faire don de ce rein et nous étions un peu inquiets de l'épée de Damoclès que représentait le renouvellement futur du rein, dans 10-15 ans. J'étais à des lieues d'imaginer que le traitement anti-rejet t'affaiblirait au point qu'il ferait un jour le lit du cancer. Nous formions une équipe soudée et chaque année nous faisions en janvier un dîner d'équipe - il me reste quelques photos de celui de 2014. Tu as ensuite été en poste à New-York, où je te voyais à l'occasion de mes visites deux fois par an, puis à Hong-Kong. En 2016, à l'occasion d'un de ce déplacements, nous avions fait ensemble la randonnée du stage 2 du MacLeHose trail, sur la péninsule de Sai Kung. Il faisait très chaud mais la vue était magnifique. Je pense que tu avais un peu souffert, mais tu avais tenu bon et tu avais apprécié la beauté des plages paradisiaques de Long Ke Wan, Sai Wan, Ham Tin Wan, Tai Long Wan. Il me reste quelques photos de cette randonnée et quelques vidéos, où tu apparais fugacement - je ne sais pas si tu aimais être photographié. Une fois rentrés à Sai Kung nous avions, comme il se doit, mangé des crustacés sur le port. L'année d'après tu avais bougé chez Goldman Sachs, à Hong Kong. Quelle chance pour eux d'avoir pu te recruter et combien tu as apporté à leur business de dérivés actions! Nous étions restés en contact et nous nous voyions deux fois par an, à Hong-kong, puis New York. Même vivant à l'étranger, tu suivais très assidûment l'actualité politique française, dont nous parlions beaucoup. La vie s'ést écoulée ainsi, paisiblement. Je savais que tu étais en de très bonnes mains à New York, pour ce qui était du suivi de ta greffe, et la vie était propice: tu t'étais marié, tu allais être père, professionellement cela marchait très bien. Ensuite, le cancer. Je me rappelle t'avoir lu en avril 2022, dans ta chambre d'hôpital à Columbia, lors du 1er cycle de chimiothérapie, les Animaux Malades de la Peste et Le Loup et le Chien, de La Fontaine, qui t'avaient bien fait rire et je t'avais conseillé de te repaître des Fables, qui sont une école de la vie. On s'était revus en octobre, après un nouveau passage à l'hôpital, puis en avril 2023, après le traitement avec les Car-T cells. Tu m'avais dit l'espoir que tu mettais dans ce traitement et le soutien de ta famille dans cette épreuve, qui commençait à ressembler à un chemin de croix, que tu as enduré sans te plaindre. C'est la dernière fois que nous nous sommes vus. Lors de mon retour en septembre tu étais trop fatigué. Dix-sept années qui nous ont vu travailler ensemble, parler de dérivés mais aussi d'autres choses, changer tous les deux, résumées en quelques lignes. Qu'en retenir? Tout d'abord, toi, ta personnalité, attachante, ton sens des responsabilités, de celles que tu avais vis à vis de Hanqing et Leo, qui ne te lâchait pas. Tu voulais vivre plus longtemps, et Hanqing, Leo et tes parents et amis le voulaient aussi, et moi aussi. Il en est allé autrement. On ne mesure pas assez le bienfait qu'est la présence au monde d'une homme de bien, de bonne volonté, comme tu l'étais. Je me console en m'estimant heureux de t'avoir connu, pendant le temps que tu as passé parmi nous et, pour la cérémonie en ton honneur, j'ai préféré les roses aux fleurs du deuil.

Stephane, mon ami, tu étais pour moi l'invincible... 30 ans maintenant que nos chemins se sont croisés sur la route du collège, puis du lycée. Je passais te prendre et nous avons eu tellement de discussions , de moments partagés. Déjà à l'époque, nos profs avaient vu en toi, ce petit truc en plus et cette ténacité que nous t'envions tous et qui a fait de ton parcours un succès. Nos chemins se sont un peu séparés lors de nos études supérieures mais nous sommes toujours restés en contact depuis et malgré ta réussite et tes problèmes de santé, tu es toujours resté le même. J'ai toujours admiré ton courage, ta combativité que ce soit pour préparer un contrôle de math, matière que tu aimais tant, ou pour faire face à la maladie. Je me souviens de notre dernière discussion en tête à tête à la maison un soir d'été, je te regardais et je t'écoutais me raconter tes projets , ton boulot, ta famille et j'en oublié presque ton combat quotidien pour rester aux cotés de ton fils Leo et ta femme Hanqing que tu aimais tant et pour qui tu as tout donné. Tu as fais le bonheur de tout ceux qui ont eu le privilège de croiser ton chemin et personnellement tu m'as donné une leçon de vie, que je n'oublierais jamais. Comme tous ceux qui nous ont quitté tu feras toujours parti de nos vies et tu veilleras sur nous. Repose en paix mon ami.

A toi mon cousin adoré, tu étais comme un frère, mon confident. Chaque seconde passée avec toi n'a été que du bonheur. Nous avons partagé tellement de choses. Je n'oublierai jamais ces vacances en Corse que nous passions tous les quatre. L'excitation de nos retrouvailles. Une enfance heureuse, mes plus belles vacances, de magnifiques souvenirs, de magnifiques instants de vie. J'aimais tout chez toi. Ton départ est injuste. Tu vas me manquer. Je pense forcément à ta famille et à ton fils Léo. Je saurai lui parler de toi, lui parler de notre enfance, lui parler de la belle personne que tu étais et du combat que tu as mené contre la maladie. Te voilà libéré maintenant. Je ne t'oublierai jamais.

J'ai partagé 3 années d'études avec Stéphane à Rennes. Je me rappelle d'un esprit rapide et brillant qui lui a permis de briller dans le domaine des mathématiques, mais surtout d'une ami patient, bienveillant, drôle et toujours prêt pour aider. Condoléances à sa famille, en particulier à son épouse et son fils que je n'ai pas eu la chence de connaitre.

Mon cher Varois J’ai eu le plaisir de te connaitre et te côtoyer énormément durant nos 2 années de classe Prépa à Thiers. Je garde un très bon souvenir de ces années avec toi et notamment certaines khôlles mémorables. Ensemble nous nous sommes marrés plus que de raison avec d’énormes fou rires dans une période qui ne s’y prêtait pourtant guère. Tu étais génial mais aussi ouvert sur les autres, toujours prêt à aider et en fait complètement aux antipodes de l’archétype de la bête à concours voulant écraser les autres. Tu voulais au contraire aider les autres à s’élever, faire comprendre les choses avec une patience infinie et beaucoup de bienveillance (et de rigolade aussi). Post Prépa nous ne nous sommes vus que quelquefois mais à chaque fois avec un grand plaisir de se retrouver, comme si nous sortions à peine de Thiers ! Je t’avais écrit pour prendre de tes nouvelles il y a quelques semaines et sans réponse de ta part j’ai commencé à avoir un mauvais pressentiment, j’en ai trouvé la raison ce matin. Quelle triste nouvelle. Toutes mes condoléances et pensées pour ta famille. Je sais que ton rêve aurait été d’être prof de Math, j’espère que maintenant que tu reposes en paix tu peux à loisir déambuler dans les espaces de Hilbert que tu affectionnais tant. Amicalement Le Marseillais